Last Updated on 12 juin 2024 by Frere Yannick

Résumé du film Sous La Seine (2024) : Été 2024, Paris accueille pour la première fois les championnats du monde de triathlon sur la Seine. Sophia, brillante scientifique, est alertée par Mika, une jeune activiste dévouée à l’écologie, de la présence d’un grand requin dans les profondeurs du fleuve.

Ressenti : De la première à la dernière scène, « Sous La Seines » porte bien son étiquette de « stupide », avec des plongeurs qui se succèdent jusqu’à ce que notre « experte » Bérénice Bejo dise l’évidence

« Plonger et prendre ce risque ne sert à rien ! »

Après s’être jetée à l’eau pour sauver son mari et son « équipe » à la poursuite d’un requin mako étiqueté dans la grande poubelle de plastique dans le Pacifique , Sophia, spécialiste des requins plonge au milieu des débris de plastique flottent dans l’eau rouge. De plus, elle dispose d’une vidéo de la panique au moment où quatre plongeurs sont attaqués.Malgré tout : elle entre dans l’eau sans bouteille.

Dans ce drame brutal, impitoyable et graphique, d’autres plongeurs commettront à plusieurs reprises la même erreur. Le film présente quelques images sous-marines époustouflantes, quelques séquences étonnantes d’attaques de requins dans la Seine et les catacombes sous Paris mais pas grand-chose d’autre à recommander.

Les méchants sont présentés comme des archétypes, y compris les fonctionnaires de la brigade fluviale de la police (Aurélia Petit) et un maire qui veut comment dire : étouffer l’affaire  (Anne Marivin) afin de maintenir le grand triathlon de Paris au mépris des requins d’ailleurs je ne sais pas si le requin est plus dangereux qu’une trempette dans la Seine …

En outre, l’image n’est pas tendre avec les écologistes idéalistes. Localement et globalement, l’activiste Mika (Léa Léviant) et ses contemporains sont dépeints comme des amoureux des requins bornés et mal informés avec des phrases genre : C’est un REQUIN, pas un caniche !  ….

Sophia est stupéfaite de voir comment les requins en voie de disparition commencent à changer, à s’agrandir et à s’adapter à leur environnement de plus en plus dangereux dans un océan malade.

Traumatisée par la mort de son partenaire et de son équipe, elle doit accompagner Nassim Lyes, un policier fluvial aventureux, pour tenter d’éviter une tragédie. D’accord, encore des malheurs. Terminons par « Des tragédies encore plus grandes ». Car c’est ce qui caractérise ce thriller « d’avertissement ». Il y a une tonne de corps.

Les films catastrophes et autres histoires impliquant des requins présentent généralement le pire scénario et grâce aux actions audacieuses et à la chance stupide de certains personnages auxquels nous pouvons nous identifier, ces scénarios sont soit évités, soit survécus, soit enseignés.

Le sombre thriller réalisé et coécrit par Xavier Gens ne fait pas grand-chose avec les gens et ne se concentre pas beaucoup sur « l’espoir » ou l’aube d’un jour nouveau.

La question la plus importante est posée par les enfants qui visitent l’aquarium où Sophia travaille dans les années qui suivent sa tragique aventure en mer.

“N’y a-t-il plus aucun moyen de sauver l’océan ?

Il est peut-être « trop tard » compte tenu des niveaux extrêmes de chasse aux requins, de la taille d’une zone de déchets océaniques six fois supérieure à celle de la France, de la disparition d’espèces due aux déchets plastiques et de l’entrée du plastique dans la chaîne alimentaire qui finit par affecter l’homme.

Mais peut-être que Paris, la « Ville Lumière », peut être épargnée si nos deux héros y mettent du leur, élaborent une stratégie ou profitent d’une autre manière d’une série d’événements heureux.

Pour résumer : Vous prenez Sharknado : vous le machouillez  avec plus belle la vie et demain nous apparient et vous recrachez le filmcom :  Sous la Seine , un film a voir si l’on souffre de graves insomnies… une attaque de requin blanc a la sauce des dents de la mer en Bretagne aurait été plus crédible

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