Résumé du film Le Calendrier (2021) : Eva est paraplégique depuis trois ans. Pour son anniversaire, elle reçoit en cadeau un étrange calendrier de l’Avent. Mais ce ne sont pas les traditionnelles friandises qu’elle découvre chaque jour, mais des surprises plus inquiétantes, parfois agréables, souvent terrifiantes, et de plus en plus sanglantes. Cette année, Noël va être mortel !
Ressenti : Le Calendrier nous emmène dans son univers monstrueux curieusement risible, dotant son antagoniste démoniaque d’un calendrier de l’Avent tueur. De prime abord, le pitch du Calendrier intrigue et peut faire sourire : son histoire n’est ni plus ni moins qu’un récit au concept accrocheur et répétitif (on suit les 24 ouvertures de cases, chacun provoquant un bouleversement majeur dans la vie d’Eva) qui finit par créer une vraie intrigue jouant sur les angoisses et les remises en question existentielles de la jeune femme. Elle se retrouve face à des dilemmes, laisse parfois une vengeance inconsciente se manifester. De cette façon, l’aspect simpliste et enfantin du concept du film se mue en un véritable déferlement d’horreur, de visions monstrueuses, de récits mystiques/ésotériques. En offrant à sa protagoniste et par conséquent à son spectateur un enjeu (on ne suit pas seulement le film pour savoir si Eva va survivre, ce qui densifie considérablement l’ensemble), Ridremont se tire avec justesse des pièges évidents de ce genre de production, qui ne peut en général s’empêcher de vouloir accumuler l’hémoglobine gratuite et les fils rouges narratifs tellement gros qu’ils sortent immédiatement du film. En construisant un semblant d’univers monstrueux qui développe assez bien ses légendes et ses mythes, Le Calendrier peut dérouler assez naturellement son histoire, apportant avec chaque ouverture de case une nouvelle sous-intrigue accompagnée d’un nouveau mini-concept qui accroche assez rapidement le spectateur et permet au film de constamment se renouveler pour ne pas tomber dans la redite ou dans l’ennui. La mise en scène reste efficace, collant aux esthétiques et aux façons de procéder du genre, jouant sur le hors-champ invisible, sur le spectaculaire ponctuant les scènes clefs du récit et sur un équilibre en séquences horrifiques et dramatiques bien balancé….
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Note : 3.7/5 Critiques de films
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