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Critique de film : L’exorciste du Vatican (2023)

Résumé du film L’exorciste du Vatican (2023) : Inspiré des dossiers réels du père Gabriele Amorth, l’exorciste en chef du Vatican, The Pope’s Exorcist suit Amorth alors qu’il enquête sur la terrible possession d’un petit garçon.

Ressenti : Nous sommes en 1987. La religion est le catholicisme. Le père Gabriele Amorth (Russell Crowe) est le principal exorciste du Vatican. Afin d’abandonner Satan et toutes ses activités, Amorth doit coopérer avec un prêtre plus jeune (Daniel Zovatto) lorsqu’un petit enfant en Espagne semble être possédé par un démon.

Imaginez un film de copains où un détective vétéran et un policier débutant sont chargés d’une nouvelle enquête qui s’avère contenir une corruption qui s’étend jusqu’au sommet de la hiérarchie. Le détective franc-tireur a une façade malicieuse qui cache un traumatisme passé impliquant une fusillade qui a mal tourné. Oh, et il a des ennuis avec les gratte-papiers du Vatican qui n’apprécient pas ses approches non conventionnelles. Vous avez compris ? Maintenant, imaginez des prêtres au lieu d’officiers de police. Vous êtes en train de regarder un film de copains prêtres in nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti.

Le succès ou l’échec du film du réalisateur Julius Avery dépend largement de la façon dont vous vous identifiez à la performance de Russell Crowe dans le rôle de l’exorciste titulaire. Crowe doit parler exclusivement en italien ou en anglais avec un accent italien tout au long du film, ce qui n’est pas sans rappeler l’épisode des Simpsons où Homer rêve d’être un chef de la mafia (“Molto bene !”). La prochaine fois que vous déciderez de relancer Super Mario Bros., n’oubliez pas d’appeler Big Russel et son petit scooter au lieu de Chris Pratt.

Ralph Ineson (The Green Knight) est indéniablement la voix du démon Asmodée, et il est tout à fait logique que Franco Nero (star de dizaines de films gialli et poliziotteschi) incarne le Pape. Le reste de la distribution est de qualité variable. Malgré tout, sans Crowe, l’intérêt tend à diminuer. De plus, la plupart des points de l’intrigue ne vous surprendront pas si vous avez regardé au moins un autre film sur l’exorcisme. Il y a peut-être une image qui ne semble pas tirée du canon, et pour ne rien dévoiler, nous l’appellerons simplement “explosion de sang nu” et nous en resterons là. Au moins, les réalisateurs ont eu la décence de mettre en place une jolie petite playlist des années 1980 pour la musique, avec une ambiance religieuse appropriée (les morceaux préférés incluent “She Sells Sanctuary” de The Cult, “Gone Daddy Gone”, et – qui d’autre ? – We Care A Lot” de Faith No More).

On pourrait dire que le film soutient la carrière douteuse du père Gabriele Amorth, un exorciste de la vie réelle qui a condamné le yoga comme étant satanique et a affirmé avoir pratiqué plus de 70 000 exorcismes en son temps, principalement sur des femmes parce qu’il pensait qu’elles étaient plus sensibles que les hommes et que “le Diable veut les utiliser pour atteindre les hommes comme Ève l’a fait avec Adam”. Les nombreuses allusions positives du scénario aux œuvres autobiographiques d’Amorth pourraient laisser un mauvais goût si le film n’était pas aussi incroyablement ridicule. Ironiquement, cette fiction papale est trop ridicule pour être vécue autrement qu’avec un scepticisme amusé, malgré le fait que le film traite en quelque sorte de la croyance.

Pour résumer ; Il n’y a pas que les victimes de possession démoniaque qui auront les yeux révulsés ; en réalité, rien de tout cela ne devrait fonctionner, et pourtant le film y parvient presque, démontrant que le Seigneur opère vraiment de manière mystérieuse et que ses voies sont impénétrables . Un film a voir car au final : il est bien filmé avec une belle photographie pour les amateurs de Possession.

Complément d’infos :

The Pope's Exorcist | 6 avril 2023 (Pays-Bas) Synopsis:

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Bande Annonce :

By Frere Yannick

Grand passionné de Films d'horreur et fantastique depuis des décenniesRédacteur, Critique, Webmaster ainsi que de la création de futurs projets et évènements ayant rapport avec le cinéma d'horreur en Belgique .

1 Comment

  • Depuis le premier film exorciste 1973, qui n’a jamais été égalé, on nous balance des copies ridicules. Encore un de plus.

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