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Critique de film : Massacre à la tronçonneuse (2022)

Résumé du film Massacre à la tronçonneuse (2022): Après quasiment 50 ans reculé du monde, Leatherface revient terroriser un groupe de jeunes amis idéalistes qui perturbent accidentellement son monde soigneusement protégé dans une ville du Texas.

Ressenti : Il y a des classiques du cinéma d’horreur qui sont particulièrement compacts, comme “Frankenstein” (1931), avec son intrigue sinueuse et tumultueuse qui dure 71 minutes, ou la version originale de 1974 de Massacre à la tronçonneuse qui a réalisé sa lente descente dans les abysses en seulement 83 minutes.

Mais le nouveau “Massacre à la tronçonneuse”est grossier, carrément sur-éclairé, ce que vous avez vu est ce que vous obtenez, qui, au cas où vous compteriez, est le huitième film depuis l’original (dans le cas de cette série, vous auriez besoin d’un organigramme sérieux pour schématiser où les suites rencontrent les redémarrages qui rencontrent les histoires d’origine qui rencontrent …. Il se déroule de nos jours, 50 ans après l’original, ce qui signifie que Leatherface doit pousser plus de 70 balais voir plus et n’aurait surement pas la force de manier la tronçonneuse comme il le fait ici mais serait surement sous déambulateur et dans son masque de peau humaine fraîchement coupé, il n’a pas l’air d’avoir plus de 40 ans, mais il serait généreux d’appeler le film une suite de la saga mais loin d’etre une suite directe car elle ne tiens pas la route autant bien dans le scénario que dans l’histoire en elle meme. Cela ressemble plus à une note de bas de page imbibée de sang mais peu effrayante.

Un groupe d’entrepreneurs de la génération Z  des “idéalistes” d’Austin, avec un capital-risque sérieux derrière eux  se présentent dans la ville texane de Harlow, qui ressemble à l’ensemble en décomposition d’un vieux western. Ces missionnaires yuppies ont organisé la vente aux enchères de la ville à des investisseurs qui transformeront les vitrines abandonnées en restaurants, galeries, magasins de bandes dessinées etc. Ils font leur part pour aider l’Amérique en transformant une ville fantôme du Texas en une ville branchée florissante ! Le plan est si peu pratique mais arrogant que vous êtes plus que prêt à les voir tous tronçonnés ces petits merdeux.

Melody (Sarah Yakin) et Dante (Jacob Latimore), qui dirigent la mission, repèrent un drapeau confédéré suspendu à un vieil orphelinat et entrent dans le bâtiment ; à l’intérieur, ils retrouvent la vieille dame qui la dirigeait (elle est interprétée par la vénérable Alice Krige). Elle dit que l’endroit est toujours le sien. Il y a même un orphelin vieillissant et solitaire qui y vit toujours : une silhouette familière et corpulente que nous voyons en silhouette en haut des escaliers. Mais nos héros de la gentrification l’expulsent de l’endroit, ce qui lui fait faire une crise, et pendant le trajet en van jusqu’à l’hôpital, elle meurt. C’est alors que l’orphelin corpulent, qui roulait avec elle dans la camionnette, lui tranche le visage pour le porter comme le sien ( ok ok ok ) …

Il est Leatherface, d’accord. Mais ça me dérange toujours quand les Leatherfaces de ces films recyclés portent des masques qui ne ressemblent pas, vous savez, à Leatherface. Dans celui-ci, il ressemble à une pomme de terre grise détrempée croisée avec Peter Boyle. Les masques Leatherface que vous pouvez acheter dans un magasin de costumes sont plus effrayants.

Étant donné que les deux films précédents de la franchise ont en quelque sorte adouci Leatherface (“Texas Chainsaw 3D” a fait de lui un vengeur sympathique, et dans la saga de passage à l’âge adulte de “Leatherface”, il a été victime d’abus..), c’est difficile pour le nouveau film pour remettre le génie de la pauvre et pitoyable histoire de Leatherface dans la bouteille. Lorsqu’il atteint le placard où se cache Melody et en sort une robe qui appartenait à la directrice de l’orphelinat, la berçant contre son corps avec ses mains ensanglantées, nous nous attendons à moitié à voir une larme couler sur ce masque de peau morte. Mais il ne faut pas longtemps à Leatherface, pour enfiler son tablier de boucher et retrouver ses bons vieux travers : à savoir : massacrer des gens ….

Il y a une bonne partie où Leatherface, après avoir alimenté la vieille tronçonneuse, l’utilise pour trancher sur la longueur d’un plancher en bois alors qu’il essaie d’atteindre la victime qui glisse en dessous. Et il y a une séquence de blagues éclaboussantes dans laquelle Leatherface entre dans un bus de tournée plein d’investisseurs en fête, qui brandissent leurs caméras de téléphone dans la peur alors qu’il commence à trancher et à découper. La séquence, trempée de bleu néon de mauvais rêve, est une orgie de membres coupés et de torses sciés, Leatherface favorisant particulièrement le mouvement de tronçonneuse à travers le ventre et de levage de victimes dans les airs ( a plus de 70 ans : chapeaux bas Mr Sawyer ). Le film original est légendaire pour ne pas être très sanglant mais bien prenant pendant toute la durée du film. Mais après 50 ans de démembrement de film graphique, ce navire de massacre a beaucoup navigué.

Et puis, bien sûr, il y a Sally Hardesty, la seule survivante/héroïne de l’original jouée ici par Olwen Fouéré, qui, dans un denim élégant et un Stetson, avec des cheveux blancs fluides et un profil faucon, ressemble à La sœur slasher-avenger de Geddy Lee. Toute l’idée de ramener Sally en tant que dur à cuire atteint de SPT est inspirée par le retour de Laurie Strode de Jamie Lee Curtis dans la série actuelle “Halloween” (Marilyn Burns, qui a joué Sally dans l’original “Chain Saw” et s’est présentée dans deux des séquelles, décédé en 2014). L’idée est que Sally a passé toutes ces décennies à chercher Leatherface. Vers la fin, elle se tourne vers Lila (Elsie Fisher), son homologue fougueuse du 21e siècle, et dit: Il ne s’arrêtera jamais …

Comment parler du film sans etre trop méchant ?. Un manque total de cohérence , du gore et de la barbaque pour faire oublier tout ça. Un film a voir mais les vrais fans de la franchise, le détesteront .

Complément d’infos :

Texas Chainsaw Massacre Crime, Horror, Thriller | Fevrier 18, 2022 (Belgium)
Réalisateur: David Blue Garciascénariste: Chris Thomas Devlin, Fede Alvarez, Rodo SayaguesActeurs: Alice Krige, Elsie Fisher, Nell HudsonSynopsis: The spiritual sequel to The Texas Chainsaw Massacre franchise takes place 47 years later. Ruth is a 25-year old San Francisco moneymaker who drags her younger teenage sister with her to Texas on a business trip, out of fear of leaving her alone in the city. The younger sister Lila is an amateur photographer who is wheelchair-bound and it's not long until they're fighting for their lives against a 60 year old Leatherface.

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Note : 2/5 Critiques de films

Bande Annonce :

By Frere Yannick

Grand passionné de Films d'horreur et fantastique depuis des décenniesRédacteur, Critique, Webmaster ainsi que de la création de futurs projets et évènements ayant rapport avec le cinéma d'horreur en Belgique .

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