Résumé : Seth Brundle est un jeune biologiste très doué. Après avoir fait ses premières armes dans une brillante équipe, il se décide à travailler seul. Il met au point une invention qui doit révolutionner le monde : la « téléportation », qui consiste à transporter la matière à travers l’espace. Les essais sur un babouin sont peu convaincants et après des fuites dans la presse, il décide de se téléporter lui-même. Seulement il ne s’aperçoit pas qu’une mouche fait partie du voyage.
Ressenti : Nombreuses sont les fois où j’ai entendu parlé de ce chef d’oeuvre et après quelques hésitations de ma part, j’ai décidé de me lancer. A ma plus grande surprise, j’ai été satisfaite et même totalement convaincue par ce que je viens de voir. Habitué des films de science-fiction tel que « Frissons », « Rage » et « Scanners », David Cronenberg nous revient une seconde fois avec « La mouche ». Comme je le disais précédemment, ce mélange horreur et science-fiction est convaincant à souhait, surtout pour l’époque. On assiste à un maquillage et à des scènes d’un réalisme à couper le souffle. De plus, l’histoire a le don d’être originale, déconcertante et même captivante. Venons-en à présent aux acteurs et plus particulièrement à Jeff Goldblum qui est au coeur du récit. Je dois admettre que même si par moment il est terrifiant, il en reste pas moins touchant. J’ai d’ailleurs eu une petite pointe de mélancolie lors des dernières minutes du film…Au casting, Geena Davis l’accompagne en apportant sa petite touche de sensibilité. Pour finir, cette expérience scientifique ratée m’aura permis de découvrir un film qui me restera en mémoire d’une part par son efficacité mais surtout pour son originalité.
Note : 9/10
Bande annonce :
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