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Gojira : La Revanche Écologique

Last Updated on 28 novembre 2018 by Yannick Frere

La Genèse du Monstre :

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C’est seulement 9 ans après les terribles bombardements Américain d’Hiroshima et de Nagasaki en 1945 que le scénariste Shigeru Kayama eut l’idée de créer un film sur sa terre natale Nippone, un long métrage qui mettra en scène une menace gigantesque à l’apparence monstrueuse qui dans un contexte d’après guerre (1939-1945) sera réveillée par ses mêmes bombardements nucléaire dans le seul but de détruire sa capitale : Tokyo.

C’est donc en surfant sur la nouvelles vagues de Monstres Géants créer par Hollywood à cette même époque dont « King-Kong » sera sa représentation la plus célèbre, que le réalisateur Hishiro Honda sous la direction de la Tôhô (Société de Production Japonaise de Renom) décide de créer Un Monstre à l’apparence diluvienne et reptilienne inspirée de l’époque des Dinosaures qui sera le personnage Principal et qui donnera finalement son titre… Gojira (Godzilla en Occident).

Mesurant environ une cinquantaine de mètres (une taille qui variera jusqu’à 300 mètres env. selon les différents films à son effigie) et dresser sur ses deux pattes arrières à l’image d’un humanoïde, Gojira (qui ce prononce Godjira) tire ses inspirations de différentes races de dinosaures,

il a la tête et le bas du corps d’un Tyrannosaure, une triple rangée de plaques dorsales qui rappellent un Stégosaure, le cou et les avant-bras des Iguanodons et la queue et la texture de la peau emprunté aux crocodiles. Ainsi son apparence générale n’est là que pour rappeler les conséquences de sa lourde exposition aux radiations et le résultats des mutations de celles-ci.

Au delà de son apparence « Préhistorique », ce qui fait la marque de ce « Keiju » (Monstres Géant en Japonais) c’est bien évidemment son Cri qui est facilement reconnaissable par une sonorité Dissonante et Métallique qui pour l’anecdote fut créer par le frottements d’un gants en cuir sur une corde de Violoncelle qui par la suite à été modifié en post-production par un modulateur d’ondes directement à la source de l’enregistrement obtenu.

Maintenant que le monstre est créer de toutes pièces il faut réussir à l’inclure dans un contexte scénaristique, et le postulat est simple : Suite à un Japon d’après guerre, L’Impact et les Radiations des Bombes Nucléaires D’Hiroshima et Nagasaki ont malheureusement réveillé cette entité au détriment de l’humanité pour tenter d’instaurer sa suprématie sous couvert de destruction urbaines impressionnante dû à sa taille imposante et par l’ajout d’un autre élément qui vient se greffer à l’apparence déjà monstrueuse de Gojira : Un Souffle Atomique d’une extrême puissance qui brûle tout sur son passage…

Et c’est la légende tout entière de ce monstre nucléaire à travers plus de 60 ans de règne que je vous propose à travers cette rétrospective complète de redécouvrir ses Origines Japonaises encore trop souvent méconnus du grands publics qui semble croire que Godzilla soit née au États-Unis en 1998 alors que la bête en est aujourd’hui bientôt à son 34ème Films et a instaurer à travers ses longs-métrages trois grande ère notable que les fans originaux connaissent bien : la 1ère Ère Shōwa (1954-1975), la 2ème Ère : Heisei (1984-1995) et enfin la 3ème et dernière Ère : Millenium (1999-2004).

Une légende qui à été marquer en parti à causes de ses effets spéciaux que l’on peut aisément qualifier de « Kitch » ou « Cheap » aujourd’hui mais qui été cependant à la pointe de la technologie Japonaises à l’époque en proportion de leurs moyens cinématographiques très faibles à cette époque après guerre, notamment par le fait que Gojira est incarner par un acteur dans un costume en Latex filmé en très gros plan qui ce promène de façon lente pour accentué le gigantisme à l’écran sur des maquettes qui reproduisent sensiblement les villes Nippones à échelle réduite et enfin par l’ajout de voitures miniatures de type « Majorettes » pour représenter les différentes forces de défenses armées humaine, qui lui à valu à une période d’être moqués grossièrement par le public Occidental du fait de la net différence budgétaire qu’afficher les différents Continents pour les œuvres à caractère cinématographiques à cette époque.

Commençons donc par le début…

Gojira / Godzilla (1954) : Une Première Apparition Traumatisante !

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C’est donc le 3 Novembre que Gojira apparaîtra pour la première fois (En Noir et Blanc) dans les salles obscures Nippones, d’abord vu comme un choc pour les japonais à l’époque qui ne ce sont toujours pas remis de leurs traumatisme post-nucléaire en découvrant cette bête gigantesque réveillée par l’impact Atomique de Nagasaki & Hiroshima, qui malgré ce traumatisme on tout de même permis au réalisateur Ishirô Honda notamment grâce à son scénario « Anti-Américain » qui ne fait que dénoncer les agissements passées doublés d’une métaphore à l’écologie avec un message simple : « l’homme paye les conséquences de ses actes ! » Et le nucléaire n’en est pas des moindre puisque les bombardements de la 2ème Guerre Mondiale ont entraîner dans leurs sillages une destruction quasi totale de la faune et de la flore environnante qui reprends après 9 ans de paix tout doucement le cours de sa vie.

Gojira n’est qu’une métaphore virtuelle à cela il incarne la conséquence au détriment de la bêtise Humaine qui doit être en toute logique Punie, et la punition pour l’Humanité c’est la destruction totale de son Habitat, Gojira est la pour nous rappeler que la nature malgré nos efforts les plus légitimes sera toujours victorieuse face à nous.

C’est donc avec ce scénario « Moralisateur » mais néanmoins positif que Gojira à pu obtenir un excellent score au Box-Office Nippon, ce qui entraînera l’année suivante une suite…

Gojira No Gyakushû / Le Retour de Godzilla (1955) : Le début D’une Franchise à Succès.

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Le 24 Avril 1955, Gojira refait surface et cette fois ce n’est pas seulement pour détruire tout sur son passage comme il le fait si bien mais pour faire face à une autre créature tout aussi féroce et destructrice que lui, une sorte d’Ankylosaure Géant qui repose au doux nom de « Anguirus ».

C’est donc une vision totalement neuve qui est proposé par le réalisateur Motoyoshi Oda et le Reptile Nucléaire apparaîtra une dernière fois en Noir et Blanc pour commencer une franchise qui de surcroît à démarrer sur les chapeaux de roues…

Moins traumatisante cette suite instaure un modèle de production qui sera par la suite un standard scénaristique calqué sur la même vision :

Gojira n’est plus La Menace principale mais il est souvent vu comme un protecteur de L’Humanité (en opposition avec le film d’origine) face à une Menace bien plus dangereuse que lui, et devra donc mener un combat pour tenter de sauver la planète…

Ce n’est donc pas une surprise, cette vision nouvelle à conquis à nouveau le Public Japonais pour ainsi sensiblement égalisé les scores du Box-office de son Homologue de 1954, et sera le dernier Gojira en Noir en Blanc jusqu’à la création d’un nouvelles opus Haut en couleurs…

Kingu Kongu Tai Gojira / King-Kong Vs Godzilla (1962) : Un Combat Symbolique.

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C’est après 7 ans d’absence que Gojira fera son grand retour et celui-ci sera marqué par deux éléments majeurs :

Le Premier est l’apparition de la couleur au sein de la franchise qui par des techniques cinématographiques plus modernes permettent de développer son Univers de manière colorés.

Le Deuxième et le rachat des droits d’exploitation par La Tôhô du Gorille Géant Hollywoodien que le grand public connaît sou le nom de King-Kong, ce rachat sera la trame principale du scénario du film.

L’Amérique et le Japon et donc dans ce troisième opus de la franchise en opposition et c’est donc sans surprise que Ishirô Honda (réalisateur du canon Originel) reprends ainsi les rennes pour proposé une démonstration de l’avancement techniques de ses effets spéciaux qui sont sensiblement dans ce troisième films plus maîtrisé même si néanmoins il repose sur le même type de savoir-faire rudimentaire.

Et cette démonstration explosera le Box-office Nippon avec pas moins de 11 Millions de spectateurs fidèle rien qu’au Japon.

L’affrontement des Deux Monstres Légendaires sera ainsi le plus gros succès pour une franchise de « Kaiju Eiga » (Film de Monstres Géants en Japonais) et propulsera définitivement sa Star Atomique au rang de Légende et amorcera avec plus de facilité qu’auparavant une suite devenu culte…

Mosura Tai Gojira / Mothra Vs Godzilla (1964) : Le Début de la Légende

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Et oui l’air de rien cela fait déjà 10ans de règne pour Gojira et quoi de mieux qu’un nouvel opus pour fêter ce premier Anniversaire avec un long métrage placé sous le signe de la poésie.

Dans ce quatrième volet de la Saga, Gojira sera réveillé à la suite de test de radioactivité sur un chantier qui sera un futur complex industriel qui sera bien évidemment annulé à la suite de l’apparition du Monstre qui n’a que pour hobbit bien connu de son public : La destruction de ville, en parallèle un riche homme d’affaire fait la découverte d’un œuf Gigantesque échoué sur une plage, malgré les avertissements des autorités Locales ce Promoteur décide au détriment de ses ouvriers qu’il paye au lance-pierre de construire un parc d’attraction autour de cet œuf Mystérieux…

À qui appartient-il à Gojira ? Non car un autre Monstre entre en scène :

« Mothra » (qui à bénéficier de son propre film en 1961 réalisé par Ishirô Honda)

un Gigantesque Papillon Orangé qui est selon les habitants de son île d’où elle tire ses origines est une sorte de Déesse de la Protection et il ce pourrait que l’œuf en question lui appartient, ce qui entraînera un affrontement entre les deux Géants…

Cet opus est le premier à replacer Gojira dans un rôle d’opposant 10 ans après le premier film et c’est encore sous la direction d’Ishirô Honda que cette vision est présenté au public, c’est donc son adversaire insectoïdes qui endossera le rôle de sauveur de l’humanité motivé par une demande désespérée de celle-ci.

Un film culte pour bon nombre de fan de la Franchise Originelle qui par un remaniement de son thème musicale culte fera passé la franchise dans la cours des Grands et s’imposera définitivement

comme la Franchise numéro 1 dans le cinéma Fantastique Japonais et motivera parallèlement une suite éclair la même années ou l’on fera la connaissance d’un autre Keiju célèbre de la franchise créer pour l’occasion : « King Ghidorah »…

San Daikaijū: Chikyū Saidai No Kessen / King Ghidorah, Le Monstre à Trois Têtes (1964) :

L’univers des « Keiju Eiga » Explose.

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C’est après un succès fracassant que Ishirô Honda raccroche les wagons seulement 8 mois après le précédent Opus et étend encore plus son univers de Keiju relativement déjà bien garnis en rajoutant un opposant de taille (qui deviendra par la suite légendaire) à son Reptile Atomique que l’on nomme respectivement : « King Ghidorah » un Gigantesque Dragon spatial à trois têtes reconnaissable à sa couleur Or et à sa puissance destructrice bien plus violente que celle de Gojira…

C’est avec l’aide de « Rôdan » Le Ptérodactyle Géant (qui à bénéficier de son propre film en 1956 réalisé aussi par Ishirô Honda) et de « Mothra » Le Papillon, que Gojira devra par la force des choses affronter son rival le plus redoutable…

Ce cinquième volet de la Franchise est une première car ce n’est pas seulement deux monstres qui s’affronte mais c’est une alliance de trois Monstres contre une menace plus imposante encore et c’est parallèlement aussi dans ce film que Godzilla reprends son rôle de Protecteur de l’humanité.

Kaijû Daisenso / Invasion Planète X (1965) : Un Soupçon de Science-Fiction.

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Ishirô Honda nous propose dans cette suite un tournant inattendu…et pour cause là où dans les films précédents Gojira était plus ou moins le centre de l’attention c’est avec ce film que la franchise commence à prendre quelques liberté pour tenter de renouveler le propos et ainsi accrocher son public dans un univers (c’est presque un euphémisme) totalement nouveau, puisque c’est en proposant une histoire (pour le moins originale) influencé probablement par « Doctor Who » et d’autres films dans la même vague de cette époque, et nous offre donc un scénario ou des extraterrestres (SWAG vos costumes les mecs!) « Les Ixiens » originaire d’une certaine « Planète X » est gouverné par un monstre nommé sobrement « Monstre Zéro » qui n’est autre que notre cher « King Ghidorah », pour s’en débarrasser ces bandes de joyeux lurons propose aux Terriens « d’emprunter » Gojira et « Rôdan » pour lui tenir tête, en contrepartie ils proposent un remède magique qui aurais la capacité de soigner le cancer.

Malgré un scénario tiré par les cheveux, ce film nous éloigne de son fantasque d’origine pour se mesurer à la science-fiction très en vogue à cette époque puisque une année plus tard les américains nous offrirons une série culte que beaucoup d’aficionados de la culture Geek connaissent « Star Trek ».

Gojira, Ebirâ, Mosura: Nankai No Daiketto / Ebirah : L’Horreur des Profondeurs (1966) :

Un Duel Maritime.

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Dans ce 7ème Opus la Franchise retourne sur la planète terre et plus précisément c’est dans les océans que l’aventure se déroulera sous la direction de Jun Fukuda cette fois pour nous proposer un énième affrontement entre « Ebirah » une écrevisse gigantesque et le Roi des Monstres qui reprendra encore une fois son rôle d’allié au détriment de « Mothra » (qui sera pris entre les tirs) pour repousser ce monstre des profondeurs maritime, seulement voilà un certain « Daikondura » un condor Géant se mêlera à la fête et donnera du fil à retordre à notre héros Atomique…

Un retour aux sources dans la même veine que les précédents opus néanmoins les effets spéciaux semble plus convaincant sur celui-ci malgré son savoir faire toujours aussi « kitch » qui ajoute une légère valeur ajoutée qui pour l’occasion donnera un énième Relooking à notre Reptile préféré…

Kaiju Shima No Kessen : Gojira No Musuko / Le Fils de Godzilla (1967) :

Une Vitrine commercial placé sous le signe de la famille.

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Que dire de cet opus ?

À part que sous ce titre évocateur qui porte facilement un sourire aux lèvres il en ressort quelque chose de forcément enfantin et ce n’est pas pour rien si la franchise prends autant de liberté avec ce 8ème Long Métrage puisque c’est à partir de celui-ci que l’on peux voir clairement la fissure entre l’original et la future orientation que Jun fukuda à décider de prendre avec la licence car elle intervient pile ou Gojira commence à plaire à un public plus jeune (les enfants) qui sont émerveillés et excités à l’idée de voir leurs Héros atomique sous forme de produit dérivés (les figurines entre autres) qui commence tout doucement à apparaître sur le marché japonais et pour ce faire il faut un autre héros qui leurs correspondent…Un fils ! Prénommé sobrement « Minilla » mais pas seulement puisque pour faire décoller la trame scénaristique un nouveau personnage ne suffit pas, il faut des opposants et ce sont respectivement les « Kamacuras » des Mantes religieuses Géantes (victimes des expériences nucléaires humaines) et d’une arachnide toute aussi grande surnommée « Kumonga » ce qui déclenchera bien évidemment un combat contre Gojira…

Si cet opus joue la carte à fond du grand-guignolesque, il est clair qu’il ne plaira pas à la majorité du public car il est clairement fait pour servir de « vitrine » pour vendre des jouets aux petit japonais.

Néanmoins si ce film laisse un goût amer de « Placement de Produits » il n’en est pas moins la résultante d’une demande du public local toujours friand de voir des mecs en costume de Latex ce mettre des high-kick Nanardesque dans la plus grande tradition des « Keiju Eiga » et malgré notre vision occidental négative le Pays du Soleil Levant attend impatiemment une suite qui désormais élargis son public au fil des années pour proposé des séances Familial tel que le ferais Disney dans un autre registre…

Kaijû Sôshingeki / Les Envahisseurs Attaquent ! (1968) : Des Keijus comme si il en pleuvait.

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Conscient de l’attrait de sa franchise Ishirô Honda reprends les rennes de son bébé pour nous proposé un énorme Freefight entres tout les monstres bien connus de tous :
« Mothra », « King Ghidorah, « Rôdan », « Anguirus » et bien évidemment le marmot du précédent opus « Minilla » et Gojira lui-même pardi ! exception faite pour « Baran » intronisé en 1958 (dans son propre film réalisé aussi par Ishirô Honda) une sorte de Varan Préhistorique qui à la capacité de voler (oui bon c’est ainsi, j’y peux rien c’est le Japon !), « Manda » un autre Dragon apparu en 1963 (dans le film Atragon de Ishirô Honda…décidément!), «Gorosaurus » une sorte de Raptor atomique (Vous connaissez la chanson maintenant…créer pour l’occasion pour La Revanche de King-Kong en 1967), et de « Baragon » (Lui aussi provenant d’un autre film du même genre en 1965 réalisé encore et toujours par Ishirô Honda).

Ce 9ème Long-Métrage s’inscrit parfaitement dans les codes du « Keiju Eiga » classiques, exception faites qu’il propose encore une ode à la science fiction car l’origine scénaristiques reposent encore une fois sur une histoires d’extra-terrestres qui intervient 5 mois après le chef-d’œuvre de Stanley Kubrick « 2001, L’odyssée de L’Espace » sortit la même année.

Un parallèle pas si anodin que cela car pour accrocher son public fidèle au rendez-vous, Ishirô Honda se plonge à corps-perdus dans ce registre pour tenter de grappiller quelques Yens avec sa licence déjà bien en place et tente désespérément (en vain) de surfer sur cette nouvelle vague de science-fiction qui bat son plein à cette période, néanmoins ce film est historique pour la franchise car c’est le dernier Opus où les quatre pères fondateurs du « Gojira » de 1954 respectivement : Ishirô Honda, Akira Ifukube, Eiji Tsuburaya et enfin Tomoyuki Tanaka sont réunis.

Une baston de taille (c’est le cas de le dire) qui donnera sans surprises une suite…

Gojira-Minira-Gabara: Oru kaijû Daishingeki / La Revanche de Godzilla (1969) :

Le Marmot au service de la poésie enfantine.

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Petit retour en enfance avec cet énième opus de la franchise qui à travers les rêves d’un enfants nous propose une comptines naïves (sur fond de Drame Social) avec « Minilla » pour tenter de déjouer les plans de deux braqueurs de banque mal attentionnés…

Un film où le scénario tient sur un post-it et qui reste assez oubliable dans la franchise, même si l’on pourra noter qu’il est une énième tentative de la part d’Ishirô Honda de faire plaisir aux enfants, et de ce coté là on ne pourra pas lui jeter la pierre car c’est totalement réussi, un film donc qui est destiné aux plus petits et qui pour l’anecdote n’a jamais était diffusé dans l’Hexagone…

Gojira Tai Hedorâ / Godzilla Vs Hedorah (1971) : L’Écologie au service de La Moral.

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Après deux années d’inactivité il est temps pour notre héros Atomique de reprendre du service, et c’est à travers la vision de Yoshimitsu Banno que Gojira affrontera « Hedorah » une sorte d’amas gluant toxique qui n’est que la résultante des pollutions Humaine.

Avec ce film la franchise revient de manière plus légère aux origines scénaristique qui à intronisés Gojira, car il repose plus ou moins sur la même trame scénaristique que son homologue de 1954, à une exceptions près :

ce n’est pas Gojira qui est une incarnation de la nature vengeresse, mais c’est « Hedorah » qui endosse ce rôle, en plus d’être en parallèle une dénonciation de la conséquences de la pollution Humaine (le pétrole en tête !), place Gojira en tant qu’alliés pour tenter de porter le même message écologique sans pour autant ce vautrer dans la facilité, car malgré ses effets spéciaux (toujours aussi kitch, mais qui font la marque de fabrique de la Franchise)

ce Douzième Opus est une sorte de prise de conscience face au danger de l’exploitation des ressources et plus précisément celles des énergies fossiles, c’est aussi une façon de faire prendre conscience de manière ludique ce problème aux plus petits puisqu’ils font maintenant partis intégrante du public visé qui ne fait que confirmer que Gojira est un Rendez-vous Familial…

Gojira Tai Gaigan / Godzilla Vs Gigan (1972) : L’apparition de La Robotique.

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Un autre aspect qui n’avez jamais était exploité auparavant et qui pourtant prends de plus en plus d’ampleur au Pays du Soleil Levant notamment avec l’apparition des premiers Animés comme «Albator» ou encore «Astro Boy» qui ont à travers leurs œuvre développer un thème inhérent à ce genre de médias télévisuel : la robotique.

C’est donc avec ce thème que Jun Fukuda revient aux commandes de la franchise pour tenter de donner un second souffle à celle-ci qui commence à sonnée comme un léger air de redondance…

Pour ce faire il intronise « Gigan » Une sorte de Godzilla Mécanique armé de lames acérées et aussi tranchantes que des rasoirs reconnaissable à sa corne métallique qu’il arbore en haut de son crâne, qui par ses origines extraterrestres facilite grandement l’écriture d’un scénario calqué sur sa personnalité. Seulement voilà rien d’originale car la trame scénaristique ne fait que copier une recette déjà existante amorcée par Ishirô Honda :

Des Extraterrestres qui veulent instaurés leurs suprématie avec l’aide de Deux Keijus pour tentés de renverser l’humanité…

Malgré ce léger renouvellement « Robotique » le film devient assez rapidement une parodie de lui-même en proposant un énième affrontement avec des Keijus déjà aperçu dans les précédents opus comme « King Ghidorah ou bien Encore « Anguirus », néanmoins cette facilité d’écriture n’empêchera pas le sucés dans les salles obscures Nippones et amorcera la création d’un treizième opus qui surfera à fond sur cette nouvelle vague « Mécanique »…

Gojira Tai Megaro / Godzilla Vs Megalon (1973) : Un Retour Mouillé.

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Jun Fukuda est de retour pour vous jouer un mauvais tour…et c’est avec ce treizième opus que le bougre réitère la tâche afin de présenté son nouveau Keiju : «Jet Jaguar» une sorte de Bioman gigantesque produit d’un concours lancé à l’occasion par la Tôhô qui visait à créer un nouveau monstre pour l’inclure dans le rooster déjà bien garnie, un concours qui pour l’anecdote fut remporté par un enfant qui l’avais baptisé initialement « Red Alone » qui pour l’occasion servira d’opposant au coté de « Megalon » sorte de Coléoptère Maritime Géant qui est le Véritable anti-héros et l’attrait principal de ce long-métrage qui sera en Opposition face à notre Reptile Atomique, et sera interrompu par « Anguirus » et par la ré-apparition de « Gigan ».

Gojira Tai Mekagojira / Godzilla Vs Mecha-Godzilla (1974) : Toujours plus de Robots.

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C’est en délivrant son dernier long-métrage au sein de la franchise que Jun Fukuda célébrera le 20ème anniversaire de la Franchise, et c’est sans surprise que le réalisateur nous propose un affrontement pour le moins original avec notamment la première intronisation d’un Keiju qui restera dans les annales puisque qu’il réapparaîtra l’année suivante jusqu’à devenir un personnage récurent de la saga, je veux bien sûr parler de « Mecha-Godzilla » un Frère Jumeaux de Gojira entièrement robotique d’origine extraterrestre (Encore…!) qui proposera un affrontement à la hauteur du vrai Roi des Monstres, bien évidemment pour pimenter le jeu « Anguirus » ainsi que « King Caesar » sorte de créature mythologique Géante directement inspirée de différentes Légendes Nippones, sera de la partie.

Un anniversaire placé sous le signe de l’hommage qui avec un Gojira entièrement mécanique sert d’opposant au Gojira Organique (Le vrai) un duel qui permets de marqué la franchise au fer rouge en surfant sur la nouvelle vague «Cyborg» qui font partie désormais de manière définitive de la franchise et de préparer le terrain pour une nouvelle ère…

Mekagojira No Gyakushu / Mecha-Godzilla Contre-Attaque ! (1975) : Une suite économe.

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C’est donc avec joie que le 15ème film sort dans les salles obscures 1 ans après pour marqué officiellement la fin d’une ère celle que l’on nomme respectivement « Shôwa » ce dernier long-métrage qui bénéficie pour l’occasion du traitement de Ishirô Honda (qui sera d’ailleurs sa dernière collaboration au sein de la Franchise) pour nous offrir un dernière hymne à la Mécanique rutilante à travers une histoire qui reprends directement à la fin des événements qui ce sont déroulés dans le film précédent et qui dans son sillage de continuité reprends son personnage phare : «Mecha-Godzilla» pour l’associer cette fois-ci dans la plus pure tradition de la saga, l’intronisation d’un nouveau Keiju qui ce prénomme «Titanosaurus» un dinosaure palmipède au proportions démesurés qui sera les deux ennemis principaux du Roi des Monstres.

Ce film sera donc le dernier de l’ère «Shôwa» et sera le début d’une longue pause pour Gojira dans la Franchise avant d’être rebooter contre toute attente en 1984 pour son 30ème Anniversaire…

Gojira / Godzilla (1984) : Re-lifting de qualité.

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C’est après 9 ans d’absence que Gojira fait son grand retour et c’est sous la direction de Koji Hashimoto qu’il renaîtra de ses cendres…car si 9 ans de délai qui ce sont écoulés depuis le dernier film, il reste un symbole pour l’origine de la saga (qui est la même durée entre les bombardements de Hiroshima, Nagasaki et la sorti de «Gojira» en 1954) c’est sous la forme d’un remake du canon originel qu’il refait surfaces pour nous offrir un re-lifting de qualité, dû en partie à une modernisation des effets spéciaux et à l’arrivé des tout premiers effets numériques assistés par ordinateurs, qui pour la premières fois dans la saga s’offre en intermittence de l’acteur en costume de latex quelques modélisations et des incrustations virtuelle plutôt convaincante pour l’époque qui remplace peu à peu les artifices rudimentaire du passé.

Un bon en avant considérable dû en partie grâce au boom économique du Japon qui connaît une recrudescence vertigineuse dans le début des années 80’s, une renaissance économique qui dans son sillage impactera directement les œuvres cinématographiques de la même période.

Ces effort seront d’ailleurs pour la première fois récompensés à la prestigieuse cérémonie des «Awards Of The Japanese Academy» (l’équivalent de la Cérémonie des Oscars Japonais) et parallèlement marquera le début d’une nouvelle Ère que l’on nomme respectivement «Heisei».

Gojira Tai Biorante / Godzilla Vs Biollante (1989) :

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Il aura fallu attendre 5 années pour retrouver le reptile atomique dans une aventure inédite, et c’est Kazuki Omori qui ce prête à l’exercice à travers un combat titanesque qui oppose le Roi des Monstres à son adversaires le plus badass de la saga : «Biollante» un Keiju Cauchemardesque, fruit de l’ADN de Gojira et le croisement d’un rosier (qui selon la légende contiendrais l’âme de la défunte fille de son créateur initial) qui au passage fait la part belle à des effets spéciaux plus soignés et qui enterre définitivement l’âge du Latex dans le passé et inflige une claque visuelle au spectateurs.

Un Anti-héros qui à la base était un concept retenu par la Tôhô lors d’un concours qu’elle avais organisée auparavant (tel que l’a était «Jet Jaguar» dans Godzilla Vs Megalon en 1973).

Ces effets spéciaux de qualité doublé d’une récompense décerner par le Mainichi Film Concours en 1990, amorcera bien évidemment une suite qui sera réalisé par le même réalisateur et commencera ainsi une nouvelle tendance lancé par la Tôhô :

La Remise au goût du jours de ses piliers qui ont fait le succès de la saga à ses débuts…

Gojira Tai Kingu Gidorâ / Godzilla Vs King Ghidorah (1991) : L’Heure des remakes a sonnée.

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Après le succès en salle du précédent opus, la Tôhô confie la dure tache au réalisateur Kazuki Omori d’opérer sur un Remake en reprenant tout les éléments qui ont marqués les esprits dans les années 60’s.

C’est donc en faisant revenir «King Ghidorah» l’ennemi juré de Gojira à travers un scénario légèrement remanier pour l’occasion que Kazuki Omori délivre sa vision moderne de l’œuvre de 1968 sublimé par des effets spéciaux de plus en plus proche de la cinématographie Occidental et qui sera soldé par un franc succès, que la Tôhô réamorcera un nouvel opus à peine 1 ans après et qui semble avoir atteint son cœur de cible puisque le futur de la saga (malgré la facilité d’orientation de cette dernière) sonne presque comme un vent de fraîcheur et obtiendra un bref regain de popularité au début des années 90’s…

Gojira Tai Mosura / Godzilla Vs Mothra (1992) : Continuité d’une recette fonctionnelle.

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Il semblerais que la Tôhô a flairé le bon filon quand elle s’est lancé dans cette nouvelle vague de remake, et c’est avec son deuxième plus gros succès de la saga qu’elle décide de continuez cet exercice qui sera confié au réalisateur Takao Okawara pour l’occasion…

C’est donc avec Le Légendaire Papillon « Mothra » que le chef-d’orchestre de ce remake de (sortie initialement en 1964) décide de reproduire une recette existante à une exceptions près :

la présence d’un nouvel élément perturbateur qui ce prénomme « Battra » qui sera le principale anti-héros de ce long-métrage et parallèlement l’incarnation de la vengeance de la nature face à l’exploitation humaine de la planète bleue, sans pour autant bien évidemment laissé de côté le Roi des Monstres qui participera tant bien que mal au combat initiés par les deux insectes…

Une Recette qui à conquis les fans en 1964 et qui réitère l’exploit presque 30 ans après.

La suite de la franchise laisse donc présagé un exercice du même type pour son prochain film…

Gojira Tai Mekagojira / Godzilla Vs Mecha-Godzilla (1993) : Jamais Deux Sans Trois !

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Quitte-à tiré sur la corde de la nostalgie autant y allez à fond…et ça la Tôhô l’a parfaitement assimilé en jouant sur l’affect des fans des premières années de la franchise et propose donc avec l’aide du réalisateur du précédent opus Takao Okawara, un troisième remake en marquant les esprit à coup de C.G.I toujours plus poussé en revisitant un classique du bestiaire de la saga : « Mecha-Godzilla ».

Et c’est avec la même véhémence que le réalisateur ce plonge dans ce classique initialement sortie en 1974 pour le plus grand bonheur de ses spectateurs qui pourront notamment retrouvés « Rodân » et « Minilla » qui pour le dernier sera à l’origine de l’affrontement entre le roi des Monstres et ses opposants toujours aussi féroce…

Malgré la nostalgie de ce long-métrage porté par d’excellent effet spéciaux, ce dernier remake n’a pas convaincu la totalité du public visés qui lui reproche à juste titre de proposé uniquement une recette qui marche pour en tiré un maximum de bénéfice au Box-office, une légère phase de déclin donc qui annonce en parallèle le début de la fin de l’ère «Heisei»…

Gojira Tai Supesugojira / Godzilla Vs Space Godzilla (1994) : Retour à La Science-Fiction.

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Afin de renouveler la franchise du Roi des Monstres, Kensho Yamashita tente une virage à 180°, et propose donc un retour aux sources sans pour autant surfer sur la vague précédente des remakes qui sont produits par pelleté de 20 devenu au fil du temps, une parodie d’elle-même.

Pour contrebalancer avec le précédent opus, c’est avec un nouveau Keiju sobrement intitulé «Space Godzilla» que le réalisateur relance légèrement la machine en proposant un scénario qui repose sur un archétype de science-fiction qui démarre l’intrigue directement dans l’espace pour initier un affrontement qui aura lieu sur la terre ferme qui amorcera notamment le retour de «Mothra» et «Minilla» (quitte-à prendre des risques autant éviter l’échec total en incluant des figures emblématiques) et bien évidemment La Star Atomique Reptilienne qui s’associera cette fois-ci avec un autre Keiju créer de toute pièce par les Humains intitulé «Moguera» pour tenter de renverser la menace spatiale dans un affrontement à l’égal de leurs tailles démesurés…

Ce film marque parallèlement le 40ème Anniversaire De Gojira dans les Salles Obscures Nippones.

Gojira Tai Desutoroia / Godzilla Vs Destoroyah (1995) : La Fin de Godzilla au Japon ?

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Pour terminer l’œuvre initiée par Ishirô Honda en 1954, Takao Okawara nous propose le dernier film Gojira de l’ère «Heisei» et sera destiné par décision de la Tôhô à être la pièce finale de la franchise qui vient à peine de soufflais sa 40ème bougie une année avant.

Pour réaliser cette pièce maîtresse Takao Okawara intronise un dernier Keiju qui marquera à coup sur les mémoires : «Destoroyah», Un dragon tout droit sortis des ténèbres abyssales à l’image de « Biollante » qui par son apparence générale inspirée directement des œuvres occidentales tel que les ouvrages d’Heroic-fantaisy permettra de mettre en scène un Combat Titanesque avec le principal intéressé celui que l’on ne présente plus :

Le « King Of Monsters » GOJIRA !

Ce dernier Opus sera le dernier à bénéficier de la musique magistrale de Akira Ifukube qui à réaliser la quasi-totalité de la bande originale de la franchise, Il Marque également la véritable fin de L’Ère «Heisei» initié avec le Remake du Canon Originel en 1984.

Malgré la fin officiel de la franchise, la Licence «Gojira» sera ré-exploité par les studio Américains «TrisTar» en 1992 pour réaliser un deuxième remake du canon Originel de 1954 qui aurait dû sortir en 1996 mais c’est après une non-allocations de budget que le projet (malgré un scénario déjà prêt) a été annulé c’est donc après la sortie de « Independance Day » que son réalisateur phare, Roland Emmerich réussi à racheter avec les recettes de son succès fracassant les droits d’exploitation, mais pose une condition : celle de réécrire l’intégralité du scénario original pour ainsi proposé sa propre vision personnelle.

Une décision qui marquera les annales de la Franchise, mais malheureusement nullement de manière positive…

Godzilla (1998) : La Grande Trahison «Made In America»

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C’est donc en 1998 que le remake de « Godzilla » sort dans les salles obscures, et le résultat est sans appel…

Un film au effet spéciaux magnifique pour l’époque de sa sortie dû en partie aux moyens outre-atlantique qui en comparaison avec le Pays du Soleil Levant transpire immédiatement à l’écran.

Seulement voilà, malgré une qualité technique irréprochable, ce qui fâche les fans du « Gojira »,Japonais c’est l’irrespect totale de Roland Emmerich envers l’œuvre à laquelle il fait référence, là où le remake de « Gojira » de 1984 comportais des FX moins tape à l’œil, il avait au moins le mérite de respecter le canon Originel de 1954 ce que Roland Emmerich ne fait pas…

Son « Godzilla » Made In America à la fâcheuse tendance à outrepassé tout les codes qui ont était établis plus de 40 ans auparavant et nous propose une vision qui fait pâle figure face à son homologue Nippon :

Un Godzilla qui ressemble un peu trop à un «T-Rex» (peut-être une référence un peu douteuse à «Jurassic Park») beaucoup plus petit qui enlève tout son coté réellement menaçant (à contrario cela permets de lui conférer une vitesse de mouvement plus dynamique), doublé par son comportement calquer sur un reptile tel que l’on pourrait croiser dans la vie réelle (une interprétation qui vise à le rendre plus «Animal») et une résistance digne d’une «chiffe-molle» permet (à tord) de le rendre inéluctablement une cible de premier choix au main de cette Amérique «Ultra-Militarisé», qui comme dans tout les Blockbusters de cet acabit veut absolument placé L’Humanité comme espèce Supérieur face à la Nature, un Paradoxe quand on pense que dans son long-métrage précédent «Independance Day» il mets visuellement en scène plus ou moins son contraire, et veux absolument prouver au monde entier (USA et Égocentrisme va de pair) que tout les conflits peuvent se résoudre à coup d’explosifs, Son Godzilla malheureusement n’est pas exclue de cet état de fait, puisqu’il ce fera piéger et s’inclinera face à cette «Domination Fantasmée et Militarisée » de l’Homme.

Malgré un Casting de bonne facture qui sauvent les meublent de son scénario et une bande-son de qualité qui reste cohérente avec sa super-production, le résultat final donne des sueurs froide à la Tôhô qui par la suite à regretté amèrement d’avoir céder les droits d’exploitation de son œuvre.

Ce Remake Américain qui sera rejeté en bloc sur les terres Nippones lui vaudra d’être renommé au passage sobrement « Zilla » par les Japonais car la le préfixe « God » (Dieu en Français) est le symbole même de cette trahison, car le vrai dieu dans cette version de 1998 ce sont les humains, une vision égocentrique et totalement antinomique face au canon originel.

Cette trahison déclenchera une années après, la création d’une nouvelle Ère nommé «Millenium» et amorcera une réponse filmographique provenant directement de ses studios originaux.

Gojira 2000, Ni-Sen Mireniamu / Godzilla Millenium (1999) : La Vengeance «Made In Japan».

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Après L’erreur Monumentale de Roland Emmerich, Les Japonais rétorque 1 ans et demi après, (La Trahison au Pays du Soleil Levant c’est une affaire…sérieuse!) en proposant contre tout attente une énième vision de sa Légende à travers les Yeux de Takao Okawara (qui est l’un des réalisateurs phare de la Tôhô depuis le dernier film de 1995), et c’est à travers sa version «Millénium» qui fait une référence directe à l’ère portant le même nom, qu’il subira un Relooking Drastique :

Une apparence Cauchemardesque (qui sera d’ailleurs entièrement modélisé en Image de Synthèses) doublé d’un cri dantesque qui tire ses sources des ténèbres les plus abyssales, qui par une sonorité saturé et écrasante doublée par une Taille Démesuré, conférera au Roi des Monstres une posture générale qui est bien décidé à enterré son homologue Américain…

C’est donc avec cette vision dans l’air du temps, Que ce «Gojira» Millenium débute son nouveau règne pour rappeler au Grand Public, que malgré la vision erronée que le Godzilla de Roland Emmerich à laissé, qu’il est une force de la Nature…Indestructible ! que seul un Keiju de taille égale à la sienne aura les forces suffisamment à la Hauteur pour remettre son Trône en jeu.

C’est donc dans ce contexte familier (Dans la plus pure tradition de la Franchise), que «Orga», Un Keiju qui sous une forme de «Crabe Hybride» ayant subi d’horribles mutations en croisant le génome de Gojira qui laisse entrevoir une apparence peu enclin à la plaisanterie, sera bien décidé à questionner la suprématie du Roi des Monstres.

Ce Film qui inscrit définitivement la franchise à la hauteur du deuxième millénaire en termes cinématographiques, remportera l’unanimité dans les cœur des fans, une façon symbolique de faire passer la pilule du «Zilla» de 1998.

Un succès qui sans surprise amènera finalement à relancer la Franchise pour marqué cette nouvelle Ère «Millenium».

Gojira X Megagirasu: Jî Shômetsu Sakusen / Godzilla X Megaguirus (2000) :

La Machine est Lancée.

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Si c’est seulement une année après que Gojira reviens, c’est que le deuxième millénaire amène son lot d’améliorations techniques au sein de la franchise :

de la C.G.I toujours plus pointue, un gain de temps considérable de mise en scène dû en partie grâce à l’incrustation numérique de ses effets spéciaux et une modernisation des outils informatiques de traitements de l’image soutenue directement par un budget d’investissement plus conséquent dans les œuvres Cinématographiques Japonaises qui hérite de sa croissance économique de plus en plus exponentielle, permet au Roi des Monstres d’être mis en scène plus rapidement qu’auparavant.

Les Japonais toujours rancunier après le «Zilla» de 98′ mettent les bouchées doubles pour tenter de rattraper la différence technique qui les opposent avec leurs Homologues Américains.

Pour ce faire (malgré un budget moindre investi, proportionnelle à leurs richesse) les Nippons délivrent avec l’aide du réalisateur Masaaki Tezuka le 25ème Film de la Franchise et c’est à travers un affrontement dans la plus pure tradition du «Keiju Eiga» que ce Gojira fera face à un nouveau concurrent de taille : «Megaguirus» Une Libellule cauchemardesque créer pour l’occasion afin de rendre hommage à l’avancé technique japonaise. Ce long-métrage sera le dernier à proposer un nouveau «Keiju» dans la licence Tôhô qui affiche déjà un univers très riche en la matière…

Ce film ayant reçu un succès notable amorcera le 3ème Canon de l’ère «Millenium»

Gojira, Mosura, Kingu Gidorâ: Daikaijû Sôkôgeki / Godzilla, Mothra & King Ghidorah,

Tous à L’attaque ! (2001) : Le Retour Des Légendes…

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Ce revival qui relève d’un léger soupçon de nostalgie nous propose de retrouver 3 «Keiju» Légendaires en la personne de « Mothra, « Baragon » et enfin le plus majestueux de tous :

« King Ghidorah » qui à travers le savoir-faire de Shūsuke Kaneko intronise le Roi des Monstres non plus comme un allié de l’humanité, mais qui à l’inverse devient à son tour la menace principale à éliminer, un rôle d’opposant direct qu’il n’avait plus campés depuis très longtemps.

Cette figure d’opposition directe est un léger clin d’œil au canon originel qui par inversion cède le rôle de protecteur pour la première fois dans la saga à…«King Ghidorah» qui sera parallèlement le leader de cet énième affrontement.

Ce 26ème Long-Métrage au sein de la franchise, n’hésite pas non plus à piqué de manière plus légère encore une fois «Zilla» à travers une scénette où des journalistes mentionnent les différentes attaques du roi des Monstres à travers la totalité de son règne et ce demandent, si celles qui ce sont déroulées à New-York (Ville de l’intrigue principale du Remake de 1998) ne sera pas un monstre du même type, ce qui rappel de manière subtile que la version de Roland Emmerich n’est pas digne selon eux d’être «Gojira» mais ce doit d’être considéré comme une pâle imitation…

Un affrontement dantesque sublimé par l’inimitable Akira Ifukube qui reprends pour le plus grand bohneurs des fans Japonais, partiellement la direction sonore du projet à travers une bande originale qui colle toujours aussi efficacment à la Franchise depuis 1954.

Ce 26ème Opus enregistrera un bon score au Box-Office Nippon et la recette empoché par la Tôhô, permettra de lancer un 4ème volet de l’ère «Millenium» qui pour l’occasion ressuscitera un mythe mécanisé de la Franchise…

Gojira X Mekagojira / Godzilla X Mecha-Godzilla (2002) : Nostalgie Cybernétique.

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C’est donc avec le retour de Masaaki Tezuka aux commandes de ce 4ème long-métrage de l’ère «Millenium», qu’il propose le retour du «Cyber-Keiju» le plus apprécier des Nippons, «Mecha-Godzilla».

C’est donc en incluant directement comme l’élément principal du scénario, que L’entité Mécanisé avec l’aide de son arme de destruction massive baptisé «Kyriu» fera face au Roi des Monstres qui campe une seconde fois le rôle d’opposant en tant que «Millenium».

Malgré des FX dans la normes des précédents opus, le scénario reste sensiblement le même que son homologue des années 70’s. La seul différence notable c’est une mise en scène relativement impressionante et convaincante dans son propos amorcé par un dynamisme d’action plus soutenue qu’à l’accoutumé, qui dans la finalité en fait un Remake de bonne factures malgré ses mécaniques scénaristiques qui sont devenues au fil du temps répétitives que l’on pourrait aisément qualifié de «clichées».

Néanmoins ce second re-lifting version 2002 sera suivis d’une suite qui annoncera à l’aube du 50ème Anniversaire de la Franchise le début de la fin pour l’ère «Millenium»…

Gojira, Mosura & MekaGojira Tōkyō Esu Ō Esu / Godzilla, Tokyo S.O.S. (2003) :

La Fin est Proche…

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Conscient du nouvel attrait de la renaissance de la franchise auprès de ses fans Nippons, La Tôhô remets le couvert 1 ans après le précédent opus pour faire honneur à ses reliques du passé.

Et c’est avec «Mecha-Godzilla », « Mothra » (Encore…!) et pour finir «Kamoebas» Un croisement entre une Tortue Géante et un Stégosaure (déjà croisées dans «Les Envahisseurs de L’Espace» de Ishirô Honda), qui au passage bénéficie d’un relooking soigné, amorcera une revanche de taille face au Roi des Monstres qui n’a apparemment pas depuis le précédent opus : dit son dernier mot…

Un scénario simpliste tenant sur un pos-it mais qui offre malgré tout une mise en scène toujours aussi efficace porté par des FX plutôt correct dans l’ensemble, qui tends de plus en plus vers un modèle de Blockbuster d’Action à l’image des États-Unis.

Une influence qui ce fait sentir notamment par des lignes de dialogues « Bateaux » qui ne servent que pour faire avancer le fil conducteur de son histoire jusqu’àu Climax final qui se soldera par un énième Affrontement entres les différents Protagonistes à échelle Démesuré.

Malgré L’Américanisation scénaristique de l’opus, le résultat au Box-office Nippon est proportionnelle à l’attente des Fans.

C’est donc sans surprises que la Franchise renouvellera un dernier Long-métrage pour fêter le 50ème Anniversaire de Gojira et parallèlement refermer les pages de l’ère «Millenium»…

Gojira: Fainaru Uôzu / Godzilla : L’Affrontement Final (2004) : L’Anniversaire Gâché…

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C’est avec stupéfaction que les Japonais découvre l’ultime épisode de «Gojira» dans les salles obscures qui est logiquement censés marqué de manière cinématographique le 50ème Anniversaire du Roi des Monstres, et Malheureusement au lieu de faire Honneur à cet Événement, c’est avec un Grand «N’importe Quoi Chaotique» signé Ryuhei Kitamura que les fans de la franchise sont accueillis…

Un Joyaux Bordel qui essaye tant bien que mal de rendre Hommage à la totalité de la saga en incluant quasiment tout les Keijus Classiques qui ont fais l’âge d’or de la Franchise dans un scénario écrit sous «LSD».

Un Long-Métrage d’une durée de 2 Longues Heures (un Record pour les films précédents de la franchise qui n’excéder pas généralement pas plus d’1 H 40), qui ce soldera finalement par un supplice qui s’embourbe dans une enchaînement d’apparition grand-Guignolesque de Keijus par pelleté de 20 pour tenter de soufflé la cinquantième bougie du Roi des Monstres.

Un mot qui vient en tête au visionage de ce dernier opus : c’est «L’Incompréhension !»

Ryuhei Kitamura, Qui doit sûrement être recherché activement à l’heure qu’il est par les Yakuzas pour avoir pondu ce «Viol» de la franchise (mais non, c’est bien sûr du second degré !), essaye à travers son œuvre tant bien que mal de proposé un condensé de tout les éléments de la franchise depuis ses débuts en 1954, avec un regard positif soutenue par un brin de naiveté, on peut saluer l’attention , mais en revanche si l’on abuse de mauvaise foi, on peut clairement ce poser la question suivante : Tu te fous de ma gueule frère ? Une question à l’heure actuelle qui divise les fans qui d’un coté trouve que cette question est en fait la réponse qui correspond à l’attention du réalisateur, qui pensent que ce long-métrage était une façon de s’auto-parodier avec auto-dérision concernant les clichés scénaristiques, qui ont il y a quelques années fait le porte étendard de ce genre de productions, et de l’autre des fans en colère qui pense que ce film n’aurait dû jamais voir le jour…

Car Techniquement, le film n’est qu’un enchaînement de fan-services pour flatter le spectateur moyens en manque de Combats Grand-Guignolesques qui au passage remets une gifle à Roland Emmerich et à son «Zilla» de 1998 qui fait face au vrai roi des Monstres qui ce soldera par une défaite expéditive et humiliante comme pour en quelques sortes officialisé sa disparition définitive au sein de La franchise Originale.

Malgré son aspect générale de «Série B» de piètre qualité, c’est cet ultime «Épisode» qui marquera de façon officielle la fin de l’ère «Millenium», et malheureusement pour les japonais, cette finalité douteuse signera l’arrêt de mort de Gojira dans le pays du Soleil Levant.

C’est donc sur un Echec Inavouable que le Roi des Monstres tirera sa dernières révérence à la toute fin de l’années 2004, une année charnière qui restera graver à jamais dans les mémoires Nippones…

Cependant tout peux arrivé, car après 10 années d’inactivité, Le Mythe sera ressuscité In-Extremis par Miracle pour le 60ème Anniversaire du Reptile Atomique, un miracle provenant d’outre-atlantique qui redonnera toutes les lettres de noblesse au Roi des Monstres, car le responsable de ce Miracle Inattendus c’est un certains…

«Gareth Edwards».

Godzilla (2014) : L’Hommage Monumental Doublement Respectable…

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MONUMENTAL !

C’est l’adjectif qui qualifie le mieux le défi que c’est lancé «Gareth Edwards» vers 2008 en parallèle de son 1er film « Monsters» un long-métrage sous forme de «Found-Footage» qui place un monstre Géant d’origine extraterrestre comme élément principal de son intrigue.

C’est donc avec l’accord de la Tôhô et le soutient financier de «Legendary Pictures» que le projet est mis sur les rails, car à l’opposé de Roland Emmerich, Gareth Edwards avec l’aide du scénariste Frank Darabont semble vouloir revenir aux origines de la Franchise en remaniant le script du canon originel de 1954 pour l’adapter de manière plus actuelle, une décision qui confirme une direction de base «Saine» qui selon les dires du futur Réalisateur respectera à quelques détails près scrupuleusement la Métaphore naturelle qu’incarne le Roi des Monstres depuis le début de la franchise originelle.

Seulement voilà les événements de Fukushima en 2011 remets en cause le projet, Gareth Edwards qui par respect pour les japonais pense à enlevé l’origine nucléaire de Godzilla pour ainsi évité de remué le couteau dans la plaie qui fait écho directement à la catastrophe.

C’est finalement en ayant un raisonnement différent que Gareth Edwards décide de conservé ses origines scénaristiques, car il considère que les films sont aussi fait pour faire passer un message, et c’est sous une forme de morale écologique (qui n’est pas sans rappeler un parallèle avec l’œuvre originale de Ishirô Honda) que le réalisateur raisonne ainsi :

«Nous avons ouvert la boîte de Pandore de la puissance nucléaire et on ne peut plus la refermer. D’une certaine manière, le monstre de notre film reflète cette idée […]»

c’est donc avec un budget alloué faramineux d’un montant de 160 Millions de dollars que le réalisateur reprends donc le projet, et il lui faudra une année entière avec l’aide de son équipe chargé des effets spéciaux et du célèbre Andy Serkis qui à prêter notamment ses traits à Gollum dans «Le Seigneurs des Anneaux» de Peter Jackson et à Caesar le héros principal du reboot de «La planète des Singes», qui prêtera main forte au réalisateur pour créer les mouvement numériques du Roi des Monstres.

C’est donc après 3 années entière de dur labeur que le film est projeté en Mai 2014, une date qui concorde avec le 60ème Anniversaire du Reptile Atomique et le résultat et sans appel :

C’est un vibrant Hommage qui est rendu à la Franchise à travers une Mise en Scène Dantesque soutenue par une ambiance «Post-Apocalyptique» qui maintient le spectateur dans un climat de tension permanente et amorcé par un Godzilla démesuré qui joue à cache-cache pendant une bonne partie du film jusqu’à ce Révéler Intégralement quand une menace de taille égale menace l’Humanité, pour ainsi nous asséner le coup de grâce avec un Cri d’une Puissance Inouïe qui sera à la hauteur de son impressionnante représentation sous testostérones.

C’est donc face à des «MUTO» sorte d’insecte atomique gardés sous contrôle par la société «Monarch» afin d’étudier leurs mutations, Que Godzilla qui incarne dans le long-métrage une sorte de Dieu Protecteur, aura à faire à forte partie pour réinstaurer «l’équilibre de la Nature», un rôle qui au passage respecte scrupuleusement la vision de la Franchise Nippone qui l’à très souvent mis dans cette position Protectrice.

C’est donc sans surprises, que les 160 Millions de budget invertis pour la création de ce mastodonte, sera largement amortis par la recette qui sera multiplié presque par 3 à travers le monde avec un totale de 530 Millions de Dollars récolté.

Un carton plein qui ce soldera par la création d’un «MonsterVerse» (Univers de Monstres Géants), et créera par la suite un lien direct avec le prochain remake de l’autre Mastodonte du cinéma Hollywoodien : Le Légendaire Primate «King-Kong» qui sera revisiter en 2017 avec le même soin que son Homologue Atomique qui part une suite attendue en 2019 laisse transparaître dans sa bande annonce la réintégration de «Keiju» légendaires bien connus de la Franchise Originelle Nippone, comme Notamment “Rodân, “Mothra” ou bien encore le très imposant “King Ghidorah”.

Une suite qui préparera le terrain pour amorcer un affrontement inéluctable entre le Primate Solitaire et Le Keiju le plus célèbre du Pays du Soleil Levant au sein d’un même film en 2020…

Shin Gojira / Godzilla Résurgence (2016) : L’Héritage de Gareth Edwards…

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Si au Japon Gojira n’a pas donner de signe de vie depuis son dernière échec en 2004, un événement inattendue va chambouler le Paysage Nippon :

La Renaissance du mythe à travers un ultime Remake qui fait table rase en ignorant la totalité de la franchise, une première en plus de 60 ans de règne qui de surcroît tente de renouer le lien entre les fans de la première Heure et la nouvelle qui sera représentative du Godzilla de 2014.

C’est donc avec l’aide de Hideaki Anno et Shinji Higuchi appuyé par la Tôhô que Gojira reprend du service et c’est sous une forme totalement inédite qu’il verra le jour, car pour rebooter la Franchise les deux réalisateurs par d’un postulat simple : La Menace d’origine maritime est inconnu de tous et s’est à travers plusieurs phase de Mutation qu’elle révélera peu à peu sa forme finale pour instauré une nouvelle ère de Suprématie…

Les Moyens militaires seront de mises pour repousser cette menace que les différentes cellules de gestion de crise mise en place par le gouvernement décide de surnommé ce «Keiju» d’une Taille dépassant les attentes, qui semble tout droit sorti des enfers : «Gojira».

Malgré des moyens budgétaire 10x moins élevé que son homologue Américain, ce Reboot dans l’air du temps semble avoir éviter les erreurs du passé qui ont signé la mort prématuré de leurs Star Atomique en 2004.

C’est a travers une satire politique qui se moquent ouvertement de la lenteurs administratives Japonaises dû au fait que un ordre à caractère Militaire ce doit d’être d’abord voter à l’unanimité par une multitudes de Services d’états qui se réunissent dans un congrès officiel avant de pouvoir être enfin mis à exécution, que les deux gusses à la charge de la réalisation de ce reboot réussissent haut la main à créer (à travers son Roi des Monstres et de ses différentes phases de transformation), une illusion de contrôle de la part des Hommes, qui pour contrebalancer et punir cet égocentrisme auto-proclamé, Gojira opère sa mutation pour rappeler au commun des mortels qui l’est la seule force supérieure et non…l’inverse, une mécanique scénaristique qui amènera Gojira avec sa forme finale à détruire la quasi-totalité de la ville de Tokyo avec son souffle atomique à la puissance totalement démesuré qui Annihile absolument tout sur son passage, qui à travers une mise en scène totalement Apocalyptique, Le Roi des Monstres rappel de façon traumatisante aux Japonais les différentes catastrophes naturelles qu’il subissent depuis quelques années assez régulièrement au sein même de leur propre pays.

Un Film qui laisse transparaître de manière subtile un autre Message à caractère Moralisateur en parallèle de son propos :

Les Japonais et plus généralement le continent Asiatiques font partis des plus gros pollueurs de la planète, et c’est avec le Roi des Monstres que nos deux réalisateurs porte cette dénonciation, car tout comme dans le canon originelle de 1954, Gojira se fait avocat du diable quand il s’agit de leurs rappeler que sa seule présence est dû en Partie a causes des activités militaire de l’homme.

Ce Shin Gojira (Shin qui signifie «Vrai» en Japonais) tends à définitivement enterré sa propre franchise d’origine (tout en la respectant) et s’obstine donc à proposer une vision punitive et sans pitié qui de surcroît semble plus en adéquation avec les agissements actuelle de l’homme, si Gojira est là c’est pour lui rappeler les conséquences (La Pollution entre autre, mais pas que…) de ses différentes activités liées à l’exploitation des ressources naturelles de la planète bleue qui malheureusement pour nous et en train de s’opérer à vitesse grand V à la seconde même ou je vous écris la fin de cette rétrospective au détriment de la faune et de la flore…

En Conclusion :

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En plus de 60 ans de règne, Le Roi des Monstres à travers sa Filmographie à la hauteur de sa taille démesuré (qui pour l’anecdote reste à ce jour la Franchise la plus longue du Cinéma), nous à d’abord effrayé, pour ensuite réveillé notre nostalgie enfantine puis enfin revenir à son message initiale, qui en fait sa caractéristique principale.

Gojira incarne la métaphore écologique qui au travers de ses agissements nous rappel une chose pourtant si simple mais que nous avons tout de même tenter d’ignoré durant toute ses années :

La Nature est plus forte que tout, et quand nos agissements négatifs dû en partie à l’exploitation des ressources naturelles qui parfois peux ce révéler destructeur pour la planète (Le Nucléaire, Le Pétrole pour ne cité qu’eux, thème principal au sein de la Franchise), Gojira ce dresse face à l’humanité pour lui faire admettre qu’elle est l’architecte de sa propre destruction, et qu’il n’hésitera pas à tout mettre en œuvre pour le lui rappeler…

Sources Utilisés :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Godzilla

http://godzilla.wikia.com/wiki/Main_Page

http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Godzilla

https://wikizilla.org/wiki/Main_Page

http://www.boxofficestory.com/godzilla-franchise-box-office-a106697130

https://filmschoolrejects.com/video-essay-guide-to-the-godzilla-franchise/

Pour aller plus loin…

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https://godzilla1102.weebly.com/influence-on-pop-culture.html

=> L’influence de Godzilla Dans la Pop Culture

https://www.youtube.com/watch?v=BpNOJgBqPnQ

=> Rétrospective Brève en Parallèle de «Shin Gojira» (Mr. Bobine)

https://www.youtube.com/watch?v=_t_wcvEFAvY

14 Raisons Pour lesquelles le Godzilla de 2014 n’est pas si mal que ça… (Pop-Corn Vengeur)

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Yannick Frere
Grand passionné de Films d'horreur et fantastique depuis des décennies Rédacteur, Critique, Webmaster ainsi que de la création de futurs projets et évènements ayant rapport avec le cinéma d'horreur en Belgique .

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