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La vraie légende derrière le prochain film de James Wan “La malédiction de La Llorona”

Last Updated on 17 novembre 2018 by Yannick Frere

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La malédiction de La Llorona a une bande-annonce incroyablement effrayante. Il semble que l’on puisse s’attendre à un autre chef-d’œuvre d’horreur du producteur James Wan.

Le film suit une assistante sociale qui, tout en enquêtant sur la mystérieuse disparition de deux enfants, découvre que sa propre famille pourrait également être en danger.

Saviez-vous que le film est basé sur une légende? La malédiction de La Llorona est inspirée de la légende folklorique centenaire de «La femme qui pleure». Dans le récit, une belle femme nommée Maria rencontre et épouse un beau jeune homme. Après l’avoir mis au monde des jumeaux, il la quitte pour une autre femme. Une nuit, Maria noie ses enfants dans le Rio Grande avec colère après l’avoir vu avec son amant. Après la mort de ses enfants, elle a été retrouvée morte au bord de la rivière. On dit que La Llorona hante la rivière en pleurant pour ses enfants. Elle parcourt les rives de la rivière vêtue d’une longue robe blanche en criant «Mis niños! Donde están mis niños! ”(Où sont mes enfants?). On dit que si vous entendez son appel, elle viendra vous chercher, mais ses victimes préférées sont les enfants.

Légende :

C’est une des légendes mexicaines parmi les plus connues, au point que des descendants d’immigrants aux États-Unis d’Amérique et au Canada assurent avoir vu la Llorona au bord des rivières.

Il existe plusieurs versions de cette légende, mais la plus populaire raconte que, au milieu du xvie siècle les habitants de l’ancienne Tenochtitlán fermaient portes et fenêtres, et toutes les nuits certains se réveillaient au son des pleurs d’une femme qui déambulait dans les rues.

Ceux qui s’enquirent de la cause des pleurs durant les nuits de pleine lune dirent que la lumière leur permettait de voir que les rues se remplissaient d’un brouillard épais au ras du sol. Ils voyaient aussi une personne semblable à une femme, vêtue de blanc et le visage recouvert d’un voile, parcourant les rues à pas lents dans toutes les directions de la ville. Mais elle s’arrêtait toujours sur la grand place (Zócalo) pour s’agenouiller et lever son visage vers l’est, puis elle se levait et reprenait sa route. Arrivée sur la rive du lac de Texcoco, elle disparaissait. Peu se risquèrent à s’approcher de la manifestation fantomatique : mais ils apprenaient des révélations effrayantes, ou mouraient.

On sait des autres versions que :

*La version originale de la légende est d’origine Mexicaine. Cette mystérieuse femme serait la déesse Cihuacóatl, vêtue comme une dame de cour précolombienne, qui criait lors de la Conquête du Mexique : « Oh, mes enfants ! Où pourrais-je vous emporter pour ne pas tous vous perdre ? » en annonce de terribles événements.
*Une version indique que la Llorona est l’âme de La Malinche, punie pour avoir trahi les Mexicains durant la Conquête.
*Une autre version relate la tragédie d’une femme riche et cupide, qui perdit ses richesses à son veuvage. Ne supportant pas la misère, elle noya ses enfants et mourut, mais revint de l’au-delà pour payer ses crimes.
*Une autre version encore raconte que c’était une jeune fille amoureuse morte la veille de ses noces, et qui apportait à son fiancé la couronne de roses qu’elle n’avait pas pu porter.
*Pour d’autres, il s’agissait d’une épouse morte en absence de son mari, revenant pour lui donner un baiser d’adieu.
Une dernière version assure que cette femme fut assassinée par son mari jaloux et réapparaissait pour déplorer sa mort et protester de son innocence.

Trailer Officiel ; 

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Yannick Frere
Grand passionné de Films d'horreur et fantastique depuis des décennies Rédacteur, Critique, Webmaster ainsi que de la création de futurs projets et évènements ayant rapport avec le cinéma d'horreur en Belgique .

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